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La réalité et la fiction >
François Augustin Rénier Pélisson, Chevalier de Jarjayes
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Né à Grenoble
le 24 octobre 1745, François Augustin Rénier Pélisson,
Chevalier de Jarjayes
intégra très vite le corps
militaire de la France.
En 1779, il
rentre dans l'armée avec le grade de colonel. Proche de
la famille royale, il avait la confiance et la reconnaissance
du Roi et de la Reine.
Jarjayes
avait un esprit droit, une intelligence prompte, était d'une
fidélité sûre et possédait un dévouement à toute épreuve. Il
conciliait le respect avec la franchise la plus sincère. Il ne
craignait pas de dire la vérité et donnait de sages conseils.
Il fut l'un
des rares nobles n'ayant pas immédiatement émigré, il fut l'un
des derniers serviteurs de la Monarchie; et en dépit des
événement, Louis XVI le nomme maréchal de camp en 1791.
Mme de
Jarjayes était enfermée aux Tuileries avec la Reine tandis que
lui, resta aux côtés du Roi. Marie Antoinette, ayant toute
confiance en Jarjayes lui promit: "l'engagement formel de lui
rendre sa femme, si cela était possible."
Il participa
à un complot avec Toulan pour faire évader Marie Antoinette et
ses enfants le 8 mars 1793, seulement le projet avorte en
raison des surveillances de plus en plus accentuées. Un
nouveau projet est lancé pour faire échapper Marie Antoinette
seule, mais celle-ci refuse de laisser ses enfants seuls.
Le Chevalier
de Jarjayes s'enfuit à Turin, pendant que sa femme était
enfermée à la Force, jusqu'au 18 brumaire, moment où la France
est redevenue tranquille. Il rejoignit vite sa femme et ses
enfants. Ruiné, il réussit à obtenir une pension.
En 1815, il
fut nommé lieutenant général par Louis XVIII. Il mourut à
Paris le 11 septembre 1822 à l'âge de 77 ans. |
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Dans la
réalité, Louise-Marguerite-Emilie Quetpée de Laborde, épouse
de Jarjayes, fut réellement l'une des douze femmes de chambre
de la Reine. Son travail consistait à veiller à l'exécution de
tout le service de la chambre: ordre de la Reine pour le
lever, la toilette, les sorties... Chargée de la cassette de
la Reine, de ses diamants, celle-ci lui faisait entièrement
confiance. Elle fut fidèle à la Reine jusqu'à la fin: enfermée
successivement aux Tuileries puis à la Force. Marie Antoinette
lui donna les deux anneaux d'or qu'elle portait aux oreilles
et une mèche de ses cheveux avant d'être exécutée.
Elle fut
prisonnière à la Force pendant six semaines, on la relâcha,
puis elle fut arrêtée de nouveau et enfermée au couvent des
Anglaises. Elle fut sauvée par le 9 thermidor. Elle mourut le
23 juin 1837. |
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