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La réalité et la fiction > Jacques Necker
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Jacques Necker
Jacques Necker
Financier et homme politique suisse né à Genève en 1732, mort à Coppet (Suisse) en 1804, Jacques Necker est destiné par sa famille aux métiers du commerce.

Il vient à Paris à l’âge de 15 ans travailler à la banque Vernet. puis il entre comme associé à la maison Thélusson, où il bâtit une fortune remarquable.

Syndic de la Compagnie des Indes, il redresse celle-ci en (1764), mais ne peut empêcher sa dissolution en 1770.

Il se retire des affaires en 1772 et se consacre à la politique.

Opposé à Turgot, il affirme qu’il est nécessaire de contrôler le commerce pour protéger les plus pauvres.

Turgot disgracié, Necker devient directeur du Trésor en 1776, puis directeur général des Finances en 1777. Il n’entre pas au Conseil car il est protestant.

Necker tente de mettre de l’ordre dans les finances, réalise des économies. Sa politique d’emprunt ne fait qu’agraver le mal. Désireux d’associer les notables provinciaux à l’administration locale, Necker entreprit de créer des Assemblées provinciales en 1777 et 1778, mais il se heurte à l’opposition des parlements et doit reculer. Il abolit la mainmorte [1] et la question préparatoire (torture).

Voulant se justifier, en 1781, Necker publie un Compte rendu au roi, qui fait apparaître un excédent de dix millions (il a négligé toutes les charges extraordinaires, en particulier celles résultant de la guerre d’Indépendance américaine, ainsi que les sommes importantes qui étaient régulièrement versées aux courtisans). La divulgation de la liste des pensions accordées aux courtisans provoqua un scandale et le roi lui demande de se retirer.

Louis XVI le rappelle le 25 août 1788, alors que se développait la crise politique et financière qui allait mener à la Révolution. Necker décide le roi à convoquer les états généraux et à donner au Tiers Etat un nombre de députés égal à celui des deux autres ordres réunis. Ne tenant pas compte du vote, il ordonne le doublement du Tiers Etat.. C’est le blocage des Etats généraux, et le Tiers Etat se proclame Assemblée nationale le 17 juin 1789. C’en était trop pour la cour qui obtint son renvoi, le 11 juillet 1789. La nouvelle de son renvoi, coïncidant avec le rassemblement des troupes autour de Paris, provoque l’insurrection parisienne et la prise de la Bastille. Rappelé dès le 15 juillet, Necker tenta de s’opposer à la confiscation des biens du clergé et à l’émission d’assignats.

Il démissionne en 1790 et part pour Coppet (Suisse), où il meurt, après avoir écrit un certain nombre d’ouvrages pour justifier sa gestion et exposer ses idées (Traité de l’administration des finances de la France, 1784). Sa femme, Suzanne Curchod, qui eut un salon célèbre, fondera l’hôpital Necker. Leur fille sera la future Mme de Staël.

   
[1] Au Moyen Âge, privilège seigneurial de disposer des biens d’un serf décédé. Réputés mainmortables, les paysans, qui jouissent librement de leurs biens durant leur vie, ne peuvent léguer leur tenure. Cependant, ce strict droit seigneurial de la succession est rapidement supplanté par une simple redevance du même nom. Les héritiers doivent alors verser à leur seigneur une taxe en argent ou en nature (une tête de bétail, un meuble, etc.). Cette pratique, tombée en désuétude au XVIIe siècle, est officiellement abolie par Louis XVI en 1779.

   

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